jeudi 3 novembre 2016

Dossier 64 - Jussi Adler Olsen

Dossier 64


En 1987, quatre personnes disparaissent mystérieusement en l'espace de quelques jours. Jamais élucidée, l'affaire se retrouve sur le bureau du Département V.
Carl Morck, Assad et Rose se penchent sur le dossier, pour remonter à une sombre histoire des années 1950 quand des femmes étaient internées sur l’île de Sprogö au Danemark puis stérilisées de force, en raison de leur soi-disant « stupidité". Tout celà après décision d’un médecin, Curt Wad, obsédé par l'idée d'un peuple " pur ".
Les 3 policiers vont s'intéresser plus particulièrement à Nete Hermansen, le dossier n° 64.

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L'élément principal, ayant motivé l'auteur à écrire ce roman, est une île du Danemark où entre 1922 et 1961 on internait des femmes qui n’avaient commis d’autre crime que celui d’être des filles faciles, et qui dérangeaient l’ordre public.
Comme, de plus, elles couchaient avec la mauvaise personne (le fils du juge...), elles étaient considérées comme des ennemies et appelées les filles « de mauvais sang ». Elles finissaient enfermées pour stupidité dans des institutions du Danemark, notamment l'île de Sprogö.
On leur faisait passer des tests d’intelligence stupides, qui permettait de les classer comme handicapée mentale. Elles devaient rester sur cette petite île toute leur vie à moins d’être stérilisées, ce qui leur permettait de réintégrer la société mais sans pouvoir avoir d’enfant, enfant qui pourraient avoir le même « gène » qu’elles.
Une sinistre histoire danoise, mais qui a réellement existée sur l’île de Sprögo, l’île de la honte pour le Danemark.
La père de l’auteur a travaillé dans ce genre d’institution, pour une courte période, dans les années 1930 et a été le témoin de ce qu’on faisait à ces filles-là à cette époque, sans qu’il ne puisse rien y faire.  
Durant toute sa jeunesse, à chaque fois que l’auteur passait en ferry devant cette île avec ses parents, son père lui rappelait cette histoire et lui avouait sa honte qu’il éprouvait face à ces femmes, pour lesquelles il n’a jamais pu faire quoique ce soit.
Ainsi, l’auteur a écrit cette histoire en hommage à son père et en hommage à ces femmes innocentes, dont certaines sont encore en vie et à qui il a souhaité offrir une compensation, en racontant leur tragique destin.
Grâce à son roman, l'île est maintenant très connue au Danemark.

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