
L'écorchée ou "le chuchoteur n°2"
Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. L’enquêtrice excelle dans son domaine, peut-être parce qu’elle est incapable d’éprouver la moindre émotion.
Dans les sous-sols de la police, elle scrute sans répit les visages d’enfants et d'adultes qui un jour, sans raison, se sont volatilisés… sont-ils morts ou vivants? Personne ne sait ce qu'ils sont devenus. Pourtant, plusieurs disparus ressurgissent et tuent. Qu’ont-ils fait toutes ces années? Comment ont-ils basculé vers le mal?
Avec l’aide de Simon Berish, un flic paria spécialisé en anthropologie, aussi perturbé qu’elle, Mila va traquer Kairus, le manipulateur de cette armée d’assassins fantômes…
"De toute façon, le malheur des autres ne nous intéresse que quand il nous renvoie au nôtre».
Comme dans le premier tome, on ne trouve aucun indice permettant de situer géographiquement l’histoire : pas de ville, de pays ni même de nom d’un journal qui pourrait nous mettre sur la voie.
Comme pour le premier tome j'ai l'impression de me retrouver en compagnie des personnages de la série "esprits criminels".
Le titre original est "l'hypothèse du mal", le traduction du titre en français, fait probablement référence au personnage de Mila.
Secrets d'écriture :
Une petite incohérence entre le chuchoteur et l'écorchée.
Dans le chuchoteur, pour souligner son manque d'empathie, nous apprenons qu'à la mort de sa mère, Mila n’a rien ressenti et que c’est à ce moment là qu’elle a pu mettre un mot sur ce qu’elle avait, elle n’avait pas d’empathie.
Dans l'écorchée, elle confie sa fille à sa mère.
A priori, rien n’est laissé au hasard. L’explication se trouve dans le prochain roman.
Il vaut mieux avoir lu le chuchoteur moins de 2 ans avant de lire ce livre car certains se ne rappellent plus qui est le chuchoteur ni qui est le père de la fille de Mila.
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