Le commandant Martin Servaz, est appelé - par Marianne, une ex - sur une scène de crime assez particulière autour de Marsac, petit Cambridge français.
La victime, une prof, est attachée au fond de sa baignoire, noyée à petites gorgées d'eau savonneuse, une lampe de poche enclenchée et enfoncée au fond de sa gorge. Dans sa piscine bordant sa résidence, des dizaines de poupées flottent à la surface. Au bord de la piscine, un élève (le fils de Marianne) est assis, à demi drogué, tout semble le désigner comme meurtrier.
Mais Martin Servaz reçoit un énigmatique e-mail, probablement de Julian Hirtmann, un tueur en série, qui s'est évadé d'un établissement psychiatrique depuis dix-huit mois.
Le commandant et Hirtmann ont une passion commune ; la musique de Gustav Mahler. Comme par hasard, on entend une symphonie de Mahler dans la maison de la prof au moment de la découverte du corps.
Par la suite, un éleveur est dévoré par ses chiens et on découvre l'existence du "cercle" réunissant les meilleurs étudiants de la région.
Servaz devra protéger ceux qu'il aime de la menace de Hirtmann, à commencer par Margot, sa fille, étudiante également à Marsac.
Durant 785 pages, l'auteur nous fait habillement poireauter, en nous dirigeant vers un suspect puis un autre. L'ambiance vous capte, suspens garanti dès les premières pages.
A la fin du livre on découvre que Servaz n'a pas protégé la bonne personne de la folie de Hirtmann. Laissant penser à une probable suite.
Extrait :
"des milliers de mots prononcés, des milliers de phrases entendues chaque jour, et la mémoire en sélectionne une poignée avec laquelle elle ne cesse de vous hanter".
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