
Un tueur en série enlève des petites filles, les ampute du bras gauche puis les tue.
Un directeur d'une prison rédige un courrier à ses supérieurs pour avoir l'autorisation de pratiquer des tests génétiques sur un détenu, sans que ce dernier ne le sache.
Un directeur d'une prison rédige un courrier à ses supérieurs pour avoir l'autorisation de pratiquer des tests génétiques sur un détenu, sans que ce dernier ne le sache.
Trois policiers et un professeur en criminologie mènent l'enquête, pour identifier le tueur qu'ils appelleront en premier lieu Albert.
Mila Vasquez, spécialiste en recherche d'enfants disparus, les rejoint.
Mila Vasquez, spécialiste en recherche d'enfants disparus, les rejoint.
L'auteur sème des indices, nous amenant systématiquement à nous interroger sur Mila. Finalement, tous ces meurtres lui étaient lui destinés.
Dès le début du livre j'ai eu l'impression de partager les enquêtes des personnages de la série "esprits criminels" (que j'aime bien).
Le livre se lit assez rapidement, par besoin de savoir, de comprendre.
Après chaque rebondissement, chaque découverte, en parallèle, on en apprend un peu plus sur la vie personnelle des différents enquêteurs.
"Nous avons tous eu une faiblesse, au moins une fois dans notre vie...." page 104
"Nous fréquentons des gens dont nous pensons tout connaître, mais en fait nous ne savons rien d'eux"
Les 50 dernières pages sont les plus intéressantes et la psychologie d'Albert, manipulateur à distance, est impressionnante.
Très bon thriller, les meurtres sont morbides, le meurtrier complètement tordu mais la poupée (en espérant que ce soit une poupée) de la couverture me fait plus peur que l'histoire elle-même.
Donato Carrisi est juriste spécialisé en criminologie et sciences du comportement. Il est l'auteur d'une thèse sur un tueur en série italien (Il Mostro di Foligno), qui lui a inspiré le livre.
L'appel de la médium vers la fin du livre, donne une vision un peu moins réaliste à l'histoire, était-elle présente dans la véritable enquête ?
On ne sait volontairement pas où se déroulent les faits, l'auteur souhaitait que le lecteur puisse s'identifier et s'immerger dans l'histoire, sans barrière géographique.
Le chuchoteur a remporté le prix SCNF du polar européen en 2011.
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