De soie et de sang - Qiu Xiaolong

  

Les corps de deux femmes en qipao de soie rouge (robe longue traditionelle), le haut déboutonné, le bas relevé, sans sous-vêtements et pieds nus, sont retrouvés dans des lieux publics de Shangai.

L'inspecteur Chen devrait mener l'enquête mais celui-ci est en congé et tente de reprendre ses études en suivant des cours littérature classique.

L'affaire est alors confiée à l'un de ses collègues, qui fera tout de même appel à lui.

L'histoire se déroule en Chine, tiraillée entre présent et passé (détails culturels, historiques, politiques...).

Dans la première partie du livre, l'enquête policière passe un peu au second plan, Chen ne s'intéressant qu'à la littérature, citant régulièrement Confucius ou d'autres poètes, me donnant envie de le secouer pour qu'il se mette à enquêter. 

Quand Chen s'intéresse enfin à l'enquête, le livre devient très intéressant notamment toute la description de la psychologie du meurtrier (donnée non prise en compte à cette époque là en Chine).  

Le livre est rempli d'une quantité invraisemblable de mets culinaires de luxe

- bouillie de riz aux nids d'hirondelles  (qui sont des nids de martinets, seuls oiseaux dont le mucus est comestible)
- soupe de têtes de poissons
- geckos frais du Guangxi (ce sont des reptiles)
- cervelle de singe"vivant"
- langues de moineaux frites
- pattes d'oies dans le vin
- ragoût d'yeux de boeufs
- lèvres de poissons à la vapeur
- soupe de tortue (qui se débat, encore vivante, dans un bouillon)
- ....

Livre offert, et choisi au hasard d'un rayonnage.

quelques citations  : 
"on ne sais jamais ce qu'on est capable de faire avant d'essayer" page 55
" le soleil est nouveau chaque jour" page 186
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