Le temps est assassin – Michel Bussi

 

En 2016, Clotilde Idrissi revient pour la première fois sur les lieux de l’accident qui a coûté la vie à ses parents et à son frère aîné, Nicolas. C’était en 1989, sur la pointe de la Revellata aux portes de Calvi, la voiture qui s’emballe et ne répond plus sur une route en lacets, fonçant droit vers le précipice… Clotilde était alors adolescente, rebelle, et racontait dans son journal intime les amourettes des autres ados du camping…

27 ans plus tard, accompagnée par son mari et par sa fille Valentine, Clotilde revient au camping des Euproctes, dans les décors de son enfance.

Clothilde reçoit une lettre signée de la main de sa mère, qui était pourtant dans la voiture le soir du drame. Bien vite des informations étonnantes, des non-dits, d’étranges coïncidences et des confidences laissent planer le doute sur le caractère accidentel de la mort de sa famille.

Les chapitres alternent entre les vacances de Clotilde en 2016 et la lecture de son journal intime de l'été 1989.

Il est amusant de se remémorer les groupes musicaux, les habitudes vestimentaires de cette époque.

Comme pour la plupart des livres de Michel Bussi, on pense rapidement avoir compris puis on est surpris car on se trompe à plusieurs reprises, et ce ne sont que les toutes dernières pages qui nous permettent de comprendre enfin tout le cheminement de l’histoire.

Le livre de l’été.