Ce qui reste en forêt - Colin Niel

Aux abords de la station scientifique de Japigny, en Amazonie
française, un scientifique, est porté disparu. Les gendarmes ne
tarderont pas à retrouver le scientifique au fond d’un gouffre, alertés
par des coups portés sur un tronc d’arbre.
Les premiers soupçons se portent sur les orpailleurs dont le chantier clandestin jouxte la station scientifique.
L’enquête, ménée par le capitaine Anato, le lieutenant Vacaresse et le lieutenant Girbal,
va s’intéresser à ce scientifique venu de France pour étudier la faune et la flore de Guyane.
A
cette histoire va se greffer la découverte du cadavre d’un albatros à
sourcils noirs sur une plage du littoral, un endroit où cet oiseau ne
s’aventure jamais, étant
donné qu’il vit au milieu des océans du sud.
L’auteur
nous narre le quotidien des Garimpeiros venus du Brésil arracher l’or
de la forêt amazonienne pour gagner un peu d’argent pour leurs familles,
chercher de
quoi survivre dans ce qui devrait être leur Eldorado, mais qui y
meurent après des règlements de comptes ou de fatigue suite à leur
exploitation quasi esclavagiste.
En
Guyane française (ce petit bout de France en haut de l’Amérique du Sud,
coincé entre le brésil et le Surinam), la justice de la République
française reste cantonnée
sur la côte, et marche sur la pointe des pieds au cœur de la forêt
amazonienne, car cet arrière-pays, ne veut pas d’elle.
« Car ce qui se passe en forêt, reste en forêt ».
« Car ce qui se passe en forêt, reste en forêt ».
L’auteur
entremêle à la fois les enquêtes judiciaires et les histoires
personnelles des personnages principaux. Notamment le capitaine Anato,
qui en marge de son enquête,
va remonter le chemin de sa propre histoire personnelle pour revenir
vers les racines de ses ancêtres et
découvrir l'existence d'un frère inconnu.
A travers ces histoires personnelles, l'auteur nous raconte les croyances du pays.
Il s’agit du deuxième roman de cet auteur, après les « hamacs de cartons » publiés en 2012.
475 pages d’un roman intéressant et dépaysant.
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