Réparer les vivants - Maylis de Kerangal

Simon, 20 ans, surfeur, est victime d’un tragique accident de voiture. L'auteure raconte les 24h de la vie d'un coeur en détaillant les sentiments, les points de vue, des médecins, de sa famille, de celle qui recevra l'organe.

Un roman qui aborde, la question du don d’organe, de l’éthique, du lien entre le corps et l’esprit, la mort cérébrale...

Je n’ai toutefois pas aimé la structure du livre, l’exagération inutile de l’auteure qui décrit chaque situation de façon compliquée. Un simple sentiment, détaillé dans un paragraphe long et complexe alors qu’une seule phrase suffisait.

C’est dommage, car le sujet est intéressant.

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Le livre a été adapté en film.

Pour ce faire, la réalisatrice s'est immergée dans l'univers médical.

Les scénaristes ont passé du temps à l'hôpital afin de comprendre les enjeux médicaux et affectifs.
Idem pour les acteurs. Ainsi l'acteur jouant le rôle du coordinateur de prélèvement d'organes du film, a été coaché par un coordinateur de prélèvement d'organes à Necker, qui avait déjà épaulé Maylis de Kerangal pour l'écriture de son roman. Appelé dès qu'un patient en réanimation présente des signes de mort encéphalique, il accompagne les familles, est présent jusque dans le bloc opératoire pour s'assurer notamment que leurs dernières volontés soient respectées.
Les scènes de bloc opératoire sont extrêmement véridiques sur la chronologie, le vocabulaire et les gestes, car il était essentiel que le film soit irréprochable sur le corps médical qu'il représente.
Info tirées d'un article du "Monde"