Les suprêmes – Edward Kelsey Moore

 

Odette, Barbara Jean et Clarice ont passé la cinquantaine et vivent dans l’Indiana. Adolescentes on les surnommait les Suprêmes, en hommage aux chanteuses de Baby Love, célèbre groupe des années 70.

Odette, au caractère bien trempé (hérité de sa mère, qui elle voulait être la première Noire à accoucher dans un hôpital public), prend de la marijuana pour soigner son cancer et se lève toutes les nuits pour discuter dans la cuisine avec ses fantômes.

Barbara Jean, qui est restée la plus jolie fille du coin, qui attirait les garçons comme des mouches, a choisi de se marier avec un entrepreneur riche et vieux.

Clarice, a sacrifié sa carrière de pianiste, pour rester avec Richmond, coureur de jupons depuis toujours.

Chez Big Earl, le restaurant où elles se retrouvent toutes les semaines, elles se gavent de poulet frit en faisant le bilan de leur vie.

Un roman qui aborde le sujet de la ségrégation raciale, des années hippies, de la modernisation des quartiers noirs, de l’ascenseur social pour certains, de la pauvreté des autres.

L’histoire des Etats-Unis à travers la vie de 3 amies d’enfance.

Ma note : bof