
A Rome, Monica, médecin, se rend au secours d'un homme présentant les symptômes d'un infarctus. Au moment de procéder au massage cardiaque, elle découvre sur le torse de l'homme une inscription "tue-moi". Dans cette même pièce, elle découvre un patin à roulettes, le même que celui qui avait été retrouvé 3 ans plus tôt, près du corps sans vie de sa soeur jumelle.
Sandra, enquêtrice photographe, a perdu son mari il y a 5 mois suite à une chute du haut d'un immeuble desaffecté. Après un étrange appel téléphonique, elle décide de partir à Rome enquêter sur les circonstances de sa mort, en se réfugiant dans ses souvenirs pour y trouver des indices.
Au même moment, toujours à Rome, Marcus, un prêtre détective (le pénitencier) et qui souffre d'amnésie, se voit confier la mission de retrouver Lara, une jeune étudiante portée disparue.
Leurs routes vont se croiser dans une église, devant un tableau de Caravage.
Leurs routes vont se croiser dans une église, devant un tableau de Caravage.
L’intrigue est complexe. Les chapitres intègrent des retours en arrière (il y a 3 jours, 1 an plus tôt...) puis retour au présent sans prévenir. Sans concentration on perd le fil de l'histoire.
L’auteur nous dirige vers de nombreuses pistes, avec l’apparition également de nouveaux meurtres.
L’auteur nous dirige vers de nombreuses pistes, avec l’apparition également de nouveaux meurtres.
Clin d'oeil à Mila Vasquez (le Chuchoteur) car les personnages principaux ont, comme elle, la faculté de ressentir certains éléments particuliers présents sur les scènes de crime ou le don de les analyser de façon différente.
Un peu d'histoire, un peu de culture...
L’auteur nous fait part de l'existence d'une société secrète regroupant des pénitenciers, qu’il a découverte grâce aux explications et descriptions d'un prêtre (le Père Jonathan) ayant réellement appartenu à cette organisation.
Ainsi, il nous fait découvrir « La Pénitencerie apostolique du Vatican » qu’il a rebaptisé le "tribunal des âmes". Lieu véritable, situé au cœur de Rome, crée au début du XIIIe siècle, par un cardinal chargé d’entendre les confessions des pèlerins. Carrisi est le premier romancier à y avoir eu accès et à s’être inspiré de ce lieu, qui regroupe finalement des archives criminelles, où les péchés mortels des hommes sont conservés depuis le Moyen Age. On peut glaner des infos sur ces archives secrètes via un site internet du Vatican (mais en italien ou latin).
Carrisi nous fait également découvrir, une huile sur toile "le Martyre de saint Matthieu" , peinte en 1600 par Michelango Merisi dit Caravage et exposée à l’église Saint-Louis-des-Français à Rome. Après une vie de bagarres, de passages en prison et de meurtre, Caravage obtînt la grâce papale grâce à ses tableaux que Rome apprécie pour le côté extraordinairement mystique de la peinture, et la représentation du sacré.
D'après l'auteur : "il faut toujours se battre pour faire le bien, alors que le mal est la pente naturelle".
Pour ceux qui sont accro, les aventures de Marcus se poursuivent dans « Malefico » sorti en 2015.
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