Ce que le jour doit à la nuit - Yasmina Kadra





L'histoire commence durement, avec la ruine du père de Younes.
A 9 ans, Younes, est confié à son oncle, pharmacien, afin d'échapper à la misère que connaît sa famille. Ce dernier le rebaptise Jonas.

Son oncle Algérien, et sa tante Française, couple témoin du mélange des cultures, lui offrent une vie aisée et une enfance protégée, d'abord à Oran puis à Rio Salado.
Jonas grandit parmi les blancs, ses amis européens et lui deviennent inséparables. Il oubliera presque ses origines arabes mais restera fidèle à ses valeurs.
Surgit, la belle Emilie, qui mettra à rude épreuve la complicité des quatre garçons et divisera le clan formé par Jonas et ses amis. La mère d'Emilie interdira à Jonas (éperdument amoureux d'Emilie), de lui déclarer sa flamme en raison de ses origines. 
Puis viendra la guerre 40-45, et la lutte pour l'indépendance. Jonas refusera de laisser détruire l'amitié exceptionnelle qui l'unit à ses amis  ; il ne pourra tourner le dos à son oncle et sa tante qui lui ont offert une vie meilleure ; et il n'acceptera jamais de renoncer aux valeurs inculquées par son père. 

70 ans plus tard, à la mort d'Emilie, la bande se réunit à nouveau en France.

Une ambiance particulière, un roman d'amitié que je n'ai pas su apprécier. Je n'ai pas réussi à me plonger dans cette histoire franco-algérienne, l'histoire de deux peuples amoureux du même pays.



J'ai toutefois beaucoup aimé, les dix dernières pages, où Jonas fait le bilan de sa vie.
"Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n'aura que l'âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme". 
 
Le livre a inspiré un film du même nom en 2012, que je n'ai pas vu.