Le jour paraît sur Giverny. L'on retrouve un cadavre au bord de l'eau...
Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture (Fanette Morelle), une institutrice redoutablement séduisante (Stéphanie Dupain) et une vieille dame qui surveille du haut de son moulin le quotidien du village et les cars de touristes... elle est aussi narratrice d'une partie du roman.
C'est à travers les yeux de ces femmes, que nous allons découvrir Giverny et suivre une bonne partie de l’enquête. L'enquête durera 13 jours.
La fin est surprenante. Comme je ne m'y attendais pas, il a fallu revenir 2-3 pages en arrière et relire.

Et là, on referme le livre et on ne rêve que d'une chose. Le relire en se promenant à Giverny. Voir si toutes les rues citées dans le livre existent et ressemblent à ce qui est décrit.
Giverny. Petit village où résident à peine 500 habitants, où le peintre Claude Monet a résidé de 1883 à 1926. Il transformera le verger de sa propriété en un grand jardin floral. Amoureux de la nature, il transposera sur ses toiles son propre jardin, son étang, son pont et ses nymphéas dont il commencera une longue série en 1902. Le regard qu’il portait sur ses nymphéas étant chaque fois différent et lui procurant une source d’inspiration inépuisable.
Réponse de l'auteur à propos des Nymphéas, lors d'une interview réalisée en 2011 :
"Petit, du moins jeune, j’aimais beaucoup peintre et dessiner, mais le goût pour l’écriture a pris rapidement le dessus. Je ne suis pas forcément un passionné de peinture mais pour mon histoire, j’avais besoin de mettre en scène une fillette qui disposait d’un talent particulier, viscéral, mais que son entourage familial et amical s’évertuait à dénigrer, à ne considérer que comme une lubie… La peinture m’a semblé le talent le plus universel à décrire, mais cela aurait pu être la danse ou la comédie. Ensuite, la passion de la peinture imposait de poser mon histoire dans un village particulier, et Giverny s’est imposé ! J’ai effectivement eu recours à beaucoup de repérages sur place et dans les environs. C’est d’ailleurs un des moments les plus agréables de la préparation d’un roman : se promener dans un lieu appareil photo et carnet de notes à la main, peupler par la pensée ce lieu de personnages fictifs, utiliser le décor pour faire progresser l’aventure, traquer le détail insolite, et surtout, se dire que les fantômes auxquels vous donnez vie vont hanter longtemps les lieux, au moins dans le regard des lecteurs qui ne les verront plus ensuite tout à fait de la même façon…"
Exact !
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